
C’est à grands pas nous nous approchons de la Fête de Noël. Mais en fait, le mouvement de Noël n’en est-il pas un autre ?
À Noël Dieu s’approche de l’homme. Il est le mendiant devant la porte de nos vies qui nous attend sous l’humble apparence d’un Enfant. Il est celui qui qui se donne par amour et pour cela ne cesse de faire le premier pas.
Edith Stein, co-patronne de l’Europe s’exprime dans le « Mystère de Noël » en 1931 (9 ans après son baptême le 1ier janvier 1922 à Bad-Bergzabern) de cette façon:
Afin de pénétrer une vie d’homme par la vie divine, il ne suffit pas de s’agenouiller une fois par an devant la crèche, sous l’emprise du charme de la Nuit sainte. Pour y parvenir, il faut tout au long de sa vie, être chaque jour en relation avec Dieu, écouter les paroles qu’il a prononcées et qui nous ont été transmises. Il faut avant tout prier, comme le Seigneur lui-même nous l’a appris et comme il l’a tant de fois répété : « Demandez et vous recevrez ».
Noël est comparable à une grande porte qui est celle de « l’Incarnation » ? À travers cette porte Dieu ne cesse de se rendre proche. Et Il veut venir même en cette année.
Il veut entrer dans un monde en crise qui a ses fissures et ses bornes. Il veut entrer dans un monde marqué par la division et la misère. Au cœur des ténèbres, Il apporte Sa Lumière qui est promesse de salut, de paix et de réconciliation.
Et c’est à l’intérieur de cette « Grande Lumière », que nous sommes invités à entrer pour en être transformés et y puiser des forces neuves.
Avec toute l’équipe du CFD,
je Vous souhaite un temps de Noël béni et plein de joie
et une bonne santé pour 2022.
Renée Schmit
Directrice du Centre de formation diocésain Jean XXIII